La froide colère de Larisa.

Le chevalier de la mort vociférait en haut de sa nécropole, hurlant sur ses laquais, les traitant d'incapables. Larisa n'en revenait pas qu'Aectalion ait pu échouer si facilement lors de l'assaut contre la Comté-du-Lac.
Larisa : Eizzaar, Où est-tu sale incompétent ?!

Le mage décrépit avança lentement près de l'orbe de pilotage de la cité volante, en direction de celle qui l'interpelait.
Eizzaar : Me voilà, Maîtresse, qu'y a t'il pour vous servir ?
Larisa : Misérable ver, comment se fait-il que notre assaut aux carmines ait si lamentablement échoué?
Eizzaar : Il semble qu'Aectalion n'ait pas été à la hauteur de nos espérances, l'elfe, malgré tous ses pouvoirs, n'a pas été en mesure de diriger correctement l'assaut.
Larisa : N'aie pas cet air si hautain sur les échecs de cet elfe, ver. Je te rappelle que tu n'as même pas été capable de me ramener l'elfe jusque moi la dernière fois, j'ai du m'en occuper moi-même.
Eizzaar : Oui mais...
Larisa : SILENCE !! Ce mollusque n'a même pas été capable de se servir du temps qu'il lui a été donné aux Carmines pour enquêter sur cette orbe. Ce n'était pas difficile pourtant, l'occupation de la ville n'était qu'une diversion, et il n'a même pas réussi à prendre l'hôtel de ville.
Eizzaar : En effet.
Larisa : Dis moi, qu'est il advenu de Sinistrose?
Eizzaar : La Wyrm ? Il me semble qu'elle eut été vaincu, l’œil de la Nécropole a vu une chamane draenei d'une puissance assez impressionnante. assisté par quelques humains, elle a réussi à la vaincre.
Larisa : Ces vivants ne manquent pas de ressources. Je t'ordonne de me ramener les os de la Wyrm sur le champ, ainsi qu'une torche de corruption et toutes les orbes glacées que tu trouveras.... Je vais faire de Sinistrose l'arme de destruction la plus colossale que ces vivants n'oseraient imaginer dans leurs pires cauchemars.

Dans la nuit, Eizzaar se rendit à Zeramas. Il tenait fièrement la torche que le chevalier de la mort lui avait ordonné d'amener. Un sourire narquois se dessina au coin des lèvres de Larisa. Satisfaite, elle demanda à son sous-fifre comment s'était passé cette quete. Le mage décrépit lui expliqua qu'il eut quelque mal à trouver une telle torche, et que finalement, il du se servir auprès de Sire Lagangrène, au Bois de la Pénombre. Aussi, pour protéger sa couverture de réprouvé, il du aider une hurleventine à ne pas succomber aux forces du Fléau.
"Une humaine? L'aider?" Larisa était folle de rage. "Je t'avais dit pas de témoins". Déjà trop habitué aux conclusions de ce genre d'accès de colère, Eizzaar commençait déjà à frémir, redoutant que sa maitresse ne le fasse occire encore une fois. "Qui vais-je envoyer pour me ramener des orbes glacées maintenant?

Eizzaar se réveilla dans son cercueil, avec un gros mal de crâne.

Le surlendemain, Eizzaar parti quérir les établissement les plus fréquentés, afin de négocier ces orbes gelés. En effet, bien que rares et puissants, ils faisaient l'objet d'un vrai commerce.
Après bien des pérégrinations, c'est au Hall de la tortue que Eizzaar, qui se faisait passé depuis la veille pour un certain Randal Zeimerstein, retrouva pour la deuxième fois Maerten Dérias. Vu auparavant, Maerten Dérias avait accepté de l'aider contre quelques apprentissages arcaniques.

En effet, Eizzaar avait été surpris la veille par Monsieur Dérias et Emiade, toujours en fuite. Pris au dépourvu, Eizzaar imagina une version farfelu mais bien montée, prétextant qu'il avait mis en stase le cadavre de cette wyrm, qui refermait en elle une souche de peste bien plus virulente que les autres. Il expliqua alors aux deux aventuriers qu'il nécessitait des orbes gelés pour forger un charme qui scellerait la wyrm dans une glace magique pour toujours. Alors que deux ou trois orbes gelés auraient suffit pour rendre à Sinistrosa un pouvoir supérieur à celui d'antan, Eizzaar, gourmant, en demanda au moins cinq. Emiade, plus méfiante que jamais vis-à-vis des mort-vivants, refusa catégoriquement tout aide, mais Maerten, bien plus enclin à aider son prochain, accepta.

C'est alors au Hall de la Tortue qu'Eizzaar retrouva Maerten, seul. il expliqua au vieux mage décrépi qu'il continuait à chercher ses orbes, et qu'il les aurait peut etre dans la soirée.

Dans la nuit, Eizzaar méditait sereinement dans la vieille masure lugubre de la Colline aux corbeaux. Là encore, un bruit le sorti de sa torpeur méditative. du coin de son oeil sec, il reconnu Maerten, cette fois ci accompagné d'une pretresse de Velen qu'il n'avait jamais vu auparavant, Epine, et d'Uktena, la chamane qui avait vaincu auparavant Sinistrosa elle-même. Maerten avait en effet accompli sa mission, et offrit au mage une sacoche en jute. Les yeux du mage s'écarquillaient à mesure où il regardait dedans. Dix orbes. Il n'en revenait pas. Alors que cinq orbes aurait été exceptionnels, 10 allaient donner à sinistrosa une puissance incroyable pour sa résurrection.

Reconnaissant, Eizzaar tenu sa promesse et imprima en Maerten un charme de givre, lui permettant de manipuler une technique basique de gel. Il commença alors le sort de résurrection avec la torche de corruption prise à Lagangrène, et au moment où il infusa les orbes gelés, il expliqua à ses compagnons ses véritables desseins, et sa véritable identité.
Maerten était hébété par tant de crédulité, honteux. Folle de rage, Uktena voulu faire payer le prix de la trahison au mage mort-vivant. Mais, revenue à elle, Sinistrose était devenue incontrôlable par toute la puissance dégagée par tant d'orbes gelés : d'une salve, elle abattit Eizzaar sur le coup, puis, d'un coup d'aile, gagna les airs et stationna à une dizaine de mètres du sol. Les trois compagnons de fortune commencèrent sans réfléchir à attaquer la Wyrm, pensant pouvoir la contenir au moins comme la dernière fois. Toutefois, celle-ci les domina rapidement, et les faucha ensemble d'un seul souffle, puis disparu dans les cieux.

Sonnée, Uktena revint des esprits grâce à ses talents chamaniques, et ramena à la vie ses amis au bord de la mort. Folle de rage, elle décida de mettre un terme à l'existance du mage félon, en le pulvérisant d'une boule de lave, mais au moment de l'impact, celui ci disparu !

Eizzaar ouvrit les yeux, avec un mal de crâne qu'il connaissait trop bien. il se trouvait au milieu du téléporteur de Zéramas.
"Félicitations mon petit Eizzaar. Grâce à toi, Sinistrosa est revenu parmi nous, et il semble que tu aies réussi à la rendre plus puissante encore."

Depuis Zeramas, Larisa ressentait de drôles de sensations. Des sensations familières, mais qu'elle n'avait plus éprouvé depuis le jour où le Roi Liche lui fit le don qui fit d'elle ce qu'elle était aujourd'hui.

-Eizzaar ! Il se passe quelque chose à Théramore. Quelque chose de dangereux. Fais ce qu'il faut pour savoir ce qu'il se passe.
-Bien, maîtresse.

Dans les minutes qui suivirent, une paire d'ailes cartilagineuse se déploya et surgit de la nécropole pour disparaitre dans le brouillard glacé du Norfendre, en direction du sud.

Fantôme. Une femme. Elle était là, devant Maerten et Emiade. Une chose brillante les avait attirés au pied des Remparts, au bord de la lagune de Theramor. Elle se révéla être une sorte de pendentif que la lune illuminait de façon mystérieuse. Le fantôme leur révéla qu'il appartenait à sa soeur, Lamia. Larisa ? Quand Emiade prononça ce nom, le fantôme le repris en hurlant et disparut pour revenir quelques minutes plus tard. Le fantôme lui ressemblait tant !

Un troll. Que faisait-il ici. Il les narguait mais ne disait ni ne faisait rien. Le fantôme ré-apparut à ce moment là. Le fantôme parlait bizarrement, par énigme. Il répondait à toutes les questions sans vraiment répondre. Maerten en conclut que, pour sauver Larisa, le Chevalier de la Mort du fléau, ex-Écarlate, il fallait chercher dans son passé et parler avec un autre humain, le cousin de Larisa.

Gust. Il était là. Il cherchait Emiade, mais, par chance, comme il ne l'avait jamais vue, il ne la reconnut pas. Ou peut-être faisait-il semblant. Il vit le fantôme aussi, mais crut à une illusion car les deux deux autres affirmèrent ne pas le voir. Gust partit dans la ville et les deux autres le rejoignirent juste après que le fantôme leur révéla que le sang de Gust contenait des réponses. Le mystère s'épaississant, cela excita les deux autres.

Ils s'étaient fait passer pour deux fiancés qui vont bientôt se marier. Lui, s'appelait toujours Maerten, mais elle avait pris le nom de Chani. Ils furent très convaincants. Gust leur raconta le passé de Larisa avant de monter se coucher. Le couple le suivit quelques minutes plus tard, fatigués. Il faudrait démêler tout cela demain. En attendant, le faux fiancés s'endormirent en paix, le corps lourd, mais le coeur léger.

Il faut aussi signaler qu'Emiade n'arrêta pas de tousser toute la soirée. Elle avait vraiment un mauvaise mine de fatiguée et révéla elle-même à Maerten, à demi endormie, qu'elle avait de la fièvre.

Malheur et bonheur mêler, la nuit les emportant dans son monde des rêves.

Maerten, Méon, Emiade, et Konrad s'infiltrèrent dans la nécropole de Larisa. Ils étaient accompagnés cette fois ci de Juliete, une très jeune magicienne, mercenaire dans le groupe de Gust : Les Mercenaires du Sable. Avec eux, se tenait Aectalion. Jadis lieutenant de Larisa, il vit en Maerten son ancien ennemi un allié possible pour se venger du Chevalier de la Mort.
Le convaincre n'avait pas été chose aisée. Pour ce faire, il devait négocier. Aectalion savait que Maerten désirait ardemment vaincre la Wyrm qu'il avait libéré à cause de sa naïveté. Pour cela, il avait une offre : il connaissait le point faible de la Wyrm, Larisa détenait un artéfact taillé dans un os de son aile, et grâce à ceci, il pourrait avoir l'ascendant sur le monstre. En contrepartie, Aectalion ne voulait qu'une chose, retrouver ses pouvoirs, ceux perdus en punition suite à son échec aux Carmines.

Les six venaient d'être téléporté depuis la balise de Sombre-Comté. De là, Aectalion, très affaibli, dirigea le groupe au dernier téléporteur, à l'abri du regard d'Amal'Thazad, une Liche aussi prétentieuse que puissante. Arrivés au dernier étage, les six s’effondrèrent d'un coup, comme abattus par un violent éclair.

A leur réveil, tous étaient retenus sans arme dans une petite cellule, ou des morceaux d'abominations étaient retenus au plafond par des chaines et des crochets. Les remarques fusaient, l'absence d'une chamane qui aurait pu faire quelque chose, des spéculations sur l'endroit de la capture, et surtout, est-ce qu'Aectalion était ou non de mèche. L'elfe rabougri était extrêmement faible, mener les téléportations l'avait vidé de ce qu'il restait de mana en lui. A cet instant, un rire glacial déchira le silence de la Nécropole.

Ce rire, Emiade le reconnu tout de suite, Larisa descendait joyeusement les marches, contente de sa prise. Elle prit un instant pour observer l'identité de ses prises. Monsieur Dérias ; L'amoureux d'Emiade ; Oh ! Emiade ; et deux inconnus. En effet, Aectalion, tellement déformé par son apathie au mana était méconnaissable.
Larisa tenta en vain de pénétrer l'esprit d'Emiade pour savoir où se cachait l'orbe. Peu capable dans se domaine, elle ne pu trouver la réponse qu'elle attendait, mais bizarrement, elle fut fort étonnée par autre chose. Ni une ni deux, Larisa tourna les talons, et retourna dans ses appartements pour rejoindre le Roi Liche à sa Citadelle.

Seuls, les six tentèrent d'ouvrir la grille. Méon, bricoleur et passe-muraille à ses heures, fini par défaire le verrou de la grille, et tous ensemble, la soulevèrent. Mais une si piètre grille n'était pas là pour rien. Aucune porte ne menait à l'extérieur, des marches descendaient vers un laboratoire, sans autre issue.

Une fois entrés dans le laboratoire, les aventuriers découvrirent une table d'alchimiste, des morceaux de cadavres cousus entre eux, parfois suspendus eux aussi au plafond, et une table, sur laquelle une créature flétrie reposait. Maerten le reconnu tout de suite : le cadavre portait les traits de feu son ancien maitre Aeric. Résolu, le paladin brula le cadavre qui giseait sur la table. à ce moment, le fantôme d'Aeric apparu. "Tu as bien fait mon fils".

Aeric expliqua que Larisa s'amusait à créer quelques engeances à partir de son corps, et qu'il y en avait d'autres. il leur appris aussi que Larisa était partis, et qu'il étaient seuls à l'étage, et que l'artéfact en os de wyrm était dans ses appartement.

Après des adieux déchirants, Aectalion, ayant retrouvé quelques forces téléporta le groupe de l'autre coté du mur après que Konrad lui signale l'emplacement d'une balise de téléportation. De là, les aventuriers en profitèrent pour se diriger vers les appartements de Larisa pour y trouver ce qu'ils cherchaient. Honorant sa dette, Aectalion remis à Maerten l'artefact. Comme si la fortune lui souriait, Aectalion retrouva une orbe retenant une bribe d'essence du pouvoir qui lui avait été confisqué.


....

Une fois sortit de leur cellule le groupe se mit à la recherche de leurs armes et armures, confisquées par Larisa. Il retrouvèrent leur effets, Méon en profita pour prendre deux dagues plus meurtrière que celles qu'il utilisait et Maerten prit un bouclier plus épais que l’espèce de couvercle de tonneau dont il se servait.

Après avoir tourné un certain temps dans la nécropole, le groupe parvint aux appartements de Larisa: un trône d'où partait deux rangés de bougie, un système de téléportation runique et quelque autres objets, mais aucune traces de Larisa dans toute la nécropole. Dépité et ne voulant par être partit sans avoir rien fait, Maerten proposa à Méon de faire sauter le trône espérant pourvoir porté un coup à cette mégalomane. Ce que Méon accepta avec joie. Il prit une bombe d'arcane, fabriquée avant de partir pour la nécropole, coupla cette bombe à une charge d'hydroglycérine puis fît sauter le tout et pria pour que les restes de mana non consumé par la bombe d'arcane fasse un quelconque effet sur Larisa.

Le vacarme alerta les gardes de la nécropole qui se mirent à arriver de tous les côtés. Maerten, juliette, Konrad, Emiade et aectalion de dépêchèrent d'aller au centre de la pièce pour qu'Aectalion les évacuent mais il n'y arriva pas et Larisa apparut au dessus d'eux.
"Comment osez-vous" tonna le chevalier de la mort.
Aectalion lui fit se souvenir de lui et fit apparaitre un champ de force mais avant qu'il apparaisse Larisa s'empara de Juliette par un mystérieux sort d'attraction et la garda avec elle alors qu'Aectalion s’empressait de mettre les autres en sureté à la balise du bois de la pénombre.
...

Gust venait de retrouver son cher frère depuis peu. Les Grey... Le retrouver, c'était comme refaire équipe lors du bon vieux temps. Avec leurs récents succès et leurs récompenses, tout semblait possible.
Semblait.

Gust et Starck étaient à la lisière d'Elwynn, au nord de la Marche de l'Ouest. Les mercenaires lorgnaient sur un manoir en rénovation, gardé par Hurlevent. Alors qu'ils planifiaient sur la comète à propos de l'utilisation éventuelle de ce bien, un jeune garde, nouvelle recrue au sein de la garde de Hurlevent, fut violemment ejecté en avant, tombant une vingtaine de mettre plus loin contre des bottes en saronite gelé. De là, une lame lui donna l'estocade, le jeune homme ne pu plus jamais se relever.

Ces bottes, gust les connaissait. Toute l'armure, en fait. Ce visage doux aussi. Et cette voix. Cette voix, il ne s'y ferait jamais. Larisa se dressait devant eux, un pied sur le cadavre encore chaud du garde. "Bonjour mon cher cousin. Mes chers cousins, devrai-je dire. Ravie de te voir, Starck."

Larisa n'était pas là par hasard, elle avait eu vent des récents succès des mercenaires des sables, et, pleine d'assurance, lança à ses cousins que leur nouveau rôle lui servirait pour raser Hurlevent une bonne fois pour toute, et que pour cela, ils allaient l'y aider. Sans surprise, les deux compagnons refusèrent obstinément. C'est pourquoi Larisa, levant la main au ciel, appela son compagnon que Maerten lui offrit si généreusement. Sinistrosa apparu derrière les nuages épais de cette journée d'été orageuse, et flanqua Gust et Starck à terre, après avoir soufflé sa nova de givre glaciale.


A leur réveil, les frères Grey étaient en cellule. Gust la reconnu tout de suite : il s'agissait de la cellule de Zeramas où il avait séjourné auparavant. Des bruits de pas métalliques se firent entendre dans les escaliers, Larisa, se tenait derrière les grilles. Elle expliqua à ses cousins que bon gré ou malgré, il allaient l'aider. Après de vaine parlementations, Larisa enjoignit Starck à la suivre. Un de ses serviteur s'arrangea pour qu'il se montre obéissant. Gust eut des sueurs froide en la voyant : Elle avait beau être décrépie, sa chair avait beau être sèche, rèche, et brunie, il la reconnu immédiatement : Juliette Roma, sa petite protégée. Celle sur qui il veillait tant. Son cadavre déambulait, au service du Fléau.


Starck souffrit le martyr à son réveil, il baignait dans une cuve verte. Tandis que Juliette l'extrayait de la cuve, Larisa semblait satisfaite de sa nouvelle création.

De retour dans la cellule avec son Frère, Larisa Fit à nouveau irruption dans leur geôle, et leur dévoila son plan machiavélique.
-" Mon cher Gust, excuse moi de t'avoir fait attendre toutes ces heures, mais j'ai besoin de tes services, grâces à ton nouveau statut, tu vas me fabriquer quelque chose pour moi. Caché au plus profond de la forêt d'Elwynn, tu vas me créer un générateur à âmes. je te donnerai progressivement les plans de cette magnifique innvention, qui, une fois construite au sol, pourrait alimenter un bouclier autour d'une nécropole, et ainsi la rendre invulnérable et inabordable. à partir de là, Hurlevent sera à la merci du Fléau, et seules des ruines fumantes resteront après le passage du Maitre. Oh, une dernière chose, ton frère a malheureusement contracté une vilaine rage, qui va progressivement l'abattre. Vu sa carrure, je dirai que dans deux mois, il sera mort, mais réjouis-toi, je serai ravie de le compter parmi mes plus précieux atouts. Toutefois, si tu te montres digne de la tache qui t'incombe, je m'engage à soigner ton cher frère.
Tu n'as que ma parole a quoi t'accrocher, mais si tu échoues, sois sur que j'exécuterai ma menace avec grand plaisir."

Emiade avait retrouvé Gust et Starck devant la tour de la Colline des Sentinelles. Elle appris ainsi que Starck était contaminé par un mal étrange. Elle les invita à se rendre à l'infirmerie de la cathédrale pour les ausculter. C'est là qu'elle appris qu'ils avaient rencontré Larisa Grey, leur cousine non-morte qui travaille pour le fléau. Emiade à déjà eu affaire à plusieurs reprises avec cette chevalier de la mort et elle sait que celle-ci ne relâche pas une proie sans raison. Après quelque difficultés, et avec l'aide de Madie, la chef de leur association de mercenaire, elle les fit mettre en quarantaine dans le sous-sols de la cathédrale en attendant de savoir la véritable nature de leur mal et de trouver un remède. Pour cela, elle préleva une peu de sang de Gust et de Starck qu'elle mit dans deux fioles qu'elle fit porter ensuite auprès des prêtres alchimistes de l'Eglise afin qu'ils l'étudient. Emiade étant elle-même une alchimiste confirmée, elle les rejoindrait plus tard.

Enfin, elle discuta un moment avec Madie et lui fit par de ces craintes, lui demandant son aide pour découvrir les véritables intentions de Larisa. Madie le promit.

Après une mise en quarantaine des deux membres de la Guilde des Mercenaires des Sables, Gust et Starck, il s’avéra que les analyses de leur prélevés par Emiade et une auscultation physique attentive des prêtres de révéla rien sur le plan médical. Les deux étaient sains, hormis la modification de la taille de Starck. Il était donc impossible de les maintenir de force en quarantaine. l'archevêque fit donc ordonné qu'il soit remis en liberté, expliquant que s'ils étaient sous l'influence du chevalier de la mort Larisa Grey, leur cousine, cela relevait désormais du ressort de la Garde Royale. Emiade compris ce que cela voulait dire immédiatement.

Elle alla donc les libérer en les mettant en garde. La chose était simple. Elle avait été elle-même victime de Larisa Grey et connaissait donc ses ruses. Elle savait très bien que si les deux étaient sortis en bonne état des griffes de la fidèle du fléau, c'était à dessein. Impossible autrement. Starck est le frère de Gust. Il grandit et grossit étrangement. Il s'agit probablement d'un sortilège lancé par Larisa pour faire pressions sur Gust et l'obliger à faire quelque chose qu'il ne ferait pas autrement. Larisa avait fait la même chose sur Maerten pour obliger Emiade à lui donner l'orbe des Dieux Très anciens récupérés sur sa soeur.

Il faalit donc prévenir le Roi. C'était le rôle de la prêtresse. Elle anvoya donc une missive au palais pour demander une audience auprès du Roi de Hurlevent.

Spoiler:

Alors que Méon roulait en direction du futur QG des Mercenaires de sable (Gust lui avait demandé de venir il y a quelque jours) il sentit que quelque chose n'allait pas. C'était trop calme même si il faisait nuit. Il descendit de sa moto et continua la route en restant discret.
Quand il arriva en vue de futur QG Il vit quelque chose de très familier. La cousine de Gust et Strack, Larisa. L'instant d'après son chien de garde (sa wyrnn de givre) arriva. Méon entendit un bout de leur conversation, notamment que Larisa avait besoin de Gust et starck pour raser Hurlevent. Méon s'éloigna, remonta sur sa moto et fila à toute vitesse à la colline des Sentinelles ou il sonna l'alerte.
Quand il revint sur place avec une escouade de Miliciens, les gardes du manoir gisaient sur le sol et Gust et Starck avait disparut.


Une fois revenu à la colline, il envoyer une missive à Emiade résumant ce qu'il c'était passé et ce que Larisa prévoyait de faire puis il retourna chez lui pour préparer de quoi faire une petite guerre.

Quelque jours plus tard nouveau drame. Noraku avait fait un rêve étrange et demanda à Méon si ils pouvaient visiter Hurlevent. Il y allèrent et tombèrent sur Gust et strack. après s'être défié du regard, ils allèrent discuter. Gust voulait que Méon fabrique un générateur qui allait servir à alimenter un bouclier qui protégerait la nécropole de Larisa mais qu'il devait aussi ajouter de quoi détruire ce générateur. Puis Fizzle un émissaire gnome de Larisa débarqua et enleva Noraku sous les yeux de Gust, starck, méon et Munigao qui était arrivé entre-temps. Une nécropole apparut Méon entendit hurler Noraku et la nécropole disparut.
Il n'avait plus le choix, il devait fabriquer ce générateur mais la manière dont le générateur exploserais sera encore plus cruel qui ne l'aurait voulut.

Le lendemain il y eu une réunion avec le roi pour discuter des mesures à prendre. après la réunion Gust dit à Méon que Larisa prendrait surement contact avec lui pour lui donner les plans de générateur.

L'entrevue avec le Roi était plutôt tendue. Il était énervé, comme souvent, et parlait sèchement de façon très autoritaire, royale, en quelque sorte. Il reprocha même à Emiade d'avoir relâché Starck, parlant de faute grave, oubliant que Emiade n'est qu'une prêtresse et non un officier de la Garde Royale. Les résultat des analyses médicales étant négatifs, il était impossible de les retenir plus avant en quarantaine. Quoi qu'il en soit, elle exposa tout le problème au Roi qui accepta de rencontrer ensuite Gust et Munigao pour qu'ils s'expliquent.

On appris ainsi que Gust avait pour mission commandée par Larisa de lui fournir 200 âmes d'innocents pour alimenter un bouclier maléfique qui permettrait à la nécropole de l'agent du fléau de résister à tous les assauts. Immédiatement, le roi commanda de faire doubler la garde dans la ville et demanda à Emiade de faire placer des prêtres de l'Eglise à toutes les issues de la ville. Emiade partit donc, sans tarder, rapporter tout cela à son Archevêque qui prit les dispositions qui s'imposaient.

Une annonce fut passer sur la ville expliquant un redoublement d'attention de la population et de ne pas laisser les enfants sortir seule dans les rues ou dans la forêt.

Quelque part au large du Bassin de Sholazar, sur la passerelle de Zeramas...

[Eizzaar Glacéclat] : Tout marche comme prévu, maîtresse.
[Larisa Mornaube] : Et à Hurlevent ?
[Eizzaar Glacéclat] : Ils s'affolent.
[Dizzle rouillécrou] : Ils s'affolent encore bien plus, la prise du Drake a fait son petit effet.
[Larisa Mornaube] : J'espère que l'opération va réussir, le Maître a énormément investi, et je redoute son ire en cas d'échec. Si tel était le cas, je vous promet pire que la mort. Et les Grey?
[Dizzle Rouillécrou] : Gust semble faire son travail, Starck est un sujet étonnant. Mais avec ces deux là, il faut s'attendre à des fuites.
[Larisa Mornaube] : Tout va pour le mieux, alors.

"Une machine, une machine elle est marrant celle là comment elle veut que je fasse son générateur d'âme elle ? je sais même pas à qui l'adresser" Voila la pensé qui travaille Méon depuis quelque temps, le générateur que gust lui a demander de faire est très complexe, qui serait le plus apte à lui montrer comment faire ? les gnomes ? non eux c'est juste la mécanique. Les Réprouvés ? ........ils savent ça veut dire quoi âme ? les Sin'doreis ? naaaaaaan.

Finalement y'a pas tellement de choix

[Dizzle Rouillécrou] : Tout est en place pour l'attaque.
[Larisa Mornaube] : Bien, Quelle est la situation à Hurlevent?
[Dizzle Rouillécrou] : Il semble que le Culte ait fait son travail. On note quelques fuites d'information ça et là. C'est rigolo, on dirait des petites fourmis qui s'activent, depuis l'Oeil.
[Larisa Mornaube] : Bien, nous ne décevrons pas le Maître.

Larisa, entourée de Eizzar Glacéclat, Dizzlerouillécrou et Juliette, regardait attentivement les évènements depuis l'oeil de la nécropole.

[Larisa Mornaube] Bien. notre opération est un succès, comme prévu. Nos goules ont elle pu récupérer l'orbe cachée à Hurlevent?
[Dizzle Rouillécrou] Non, il semblerait qu'elles aient échoué.
[Larisa Mornaube] Tant pis, notre diversion a au moins servi à quelque chose....

Larisa coupa l'image de l'orbe de vision, s'écarta, s'assit, et songea, immobile.