Un avenir assurer.

Sa y est, enfin, il est debout a nouveau.

Après plusieurs jours d’invalidités, Lûkor en compagnie de sa compagne Chayem remarche. Il avait mit le temps. Profitant de leur présence a la Croisée, il allèrent ensemble voir Thork, le chef de la défense de la Croisée. Ils leurs firent par de leurs souhait de construire a proximité du village, ce dernier n’était pas contre et les a envoyer voir Barg pour les travaux. Âpres une bonne discutions, il s’avère que les constructions seront achever dans une dizaine de jours, pour la somme de 1000 Po approximativement.

Ca y est, la maison est debout. Ils allaient enfin avoir leurs chez eux.

La première fois que Lûkor lui avait parlé de ce projet de maison, Chayem n’était pas très convaincue. L’idée d’avoir une "grande" maison ne l’emballait pas vraiment. Cela ferait plus de travail pour le ménage, le rangement, et la vie simple qu’elle avait à ce moment lui suffisait amplement. Si encore elle avait un ou deux domestiques ! Lûkor n’était-il pas un notable, représentant de Thrall ? Cela ne méritait-il pas quelques dispositions particulières ? Une jeune esclave humaine, par exemple, aurait bien fait l’affaire. Dommage qu’il ait fallu laisser repartir cette prêtresse humaine qui avait été sous sa garde pendant quelques temps. Malgré tout, elle finit par se laisser convaincre et même par montrer un véritable enthousiasme au projet. Ils avaient choisi le lieu tous les deux, près de l’endroit qu’elle préférait : la Croisée et les Cavernes des Lamentations.

Les travaux étaient terminés maintenant. Chayem n’avait jamais connu autant de bonheur. Elle s’empressa même d’aller acheter quelques animaux de ferme, cochons, moutons, poules, dindes, ce qui fit un peu grogner Lûkor. Elle y consacra ainsi le peu d’économie qui lui restait. Elle avait compris qu’une vie simple pouvait tout aussi bien se dérouler dans une grande maison, que cela lui offrait plus de possibilités d’épanouissement même si cela représentait plus de travail. Elle commençait sa vie de patronne de ferme. Peut-être que bientôt Lûkor accepterait l’idée d’avoir du personnel pour cultiver un peu aussi. Le problème était surtout que pas grand-chose de bon ne poussait dans cette région. L’option "élevage" semblait donc la meilleure.

Les centaures du coin les regardaient de loin, un peu de travers. Des feux avaient été placés pour bien leur signifier qu’au-delà de l’enceinte qu’ils formaient, ils ne seraient pas les bienvenus. Et puis Lûkor, même de loin, ne donnait pas vraiment envie qu’on vienne l’embêter. Donc ils les centaures gardaient leurs distances. Il faudra sûrement les surveiller, tout de même.