par milinda Mer 18 Avr - 12:13
"La vie a-t-elle si peu d'importance ?". C'est la question que se posait Emiade en enjambant les cadavres des gens du Syndicat laisser par les soldats de Stromgarde et les héros de guerre du Serment du Nord. "Il ne faut pas les laisser massacrer tout le monde. La vengeance n'est pas un précepte de la Lumière, elle conduit plutôt aux ténèbres. Seul, le pardon est la sagesse". Elle était déterminée à le leur dire, et elle le fit. L'issue de la bataille fut bien étrange. Le seigneur Lépervier parvint à s'enfuir mais pas Otto qui défendit chèrement sa peau. C'est après qu'il fut abattu qu'une sous-fifre du syndicat vint parlementer. Elle demandait la vie sauve et l'asile aux quelques survivants en échange de leur reddition. Les réactions du baron Cromlech et de la duchesse de Hautcastel furent violentes. Emiade n'intervint qu'au moment au le combat allait reprendre. Il se serait inévitablement soldé par un génocide. Pour la prêtresse, il est impensable qu'il en soit ainsi et ce serait indigne d'un vrai croyant d'abattre des hommes à terre. Elle s'interposa donc et une terrible querelle s'ensuivit entre les membres du Serment du Nord, ceux de l’Église de la Lumière et la vaincus du Syndicat. Quelques prisonniers furent épargnés et dame Tara, qui s'était entre-temps révélée comme l'unique héritière des terres d'Alterac se constitua, de façon incompréhensible, prisonnière du Syndicat pour calmer les esprit.
Les choses en restèrent là et tout le monde partis prendre du repos après la batailles. Emiade retourna seule dans le cantonnement pour soigner ses quelques blessures avec sa propre Lumière. "Tout cela va mal finir, je le sens. Pourquoi faut-il indéfiniment répéter les même erreurs sans tirer d'enseignement de celles du passé ? Les de vengeances sur vengeances ne s'arrêteront-ils jamais ? Ma tâche est difficile, mais je ne cèderai pas... même au péril de ma vie".
Dernière édition par milinda le Ven 20 Avr - 9:43, édité 3 fois