par Dans les terres des Milles Pointes, le vent était tout puissant. Les shamans en étaient témoins, la terre était rongée par celui-ci. L'eau parcourait les Pitons gravés, comme le sang parcourant ses veines. Ici, les créatures étaient minuscules, insignifiantes en face du soleil An'she dorant les hautes mesas issues du temps. Rares étaient ceux qui y trouvaient autre que des refuges précaires. Le Poste de Librevent, solitaire, n'était pas le plus haut point, mais il était comme un îlot au milieu de ce couloir d'air aussi large que dix fleuves.
On y trouvait aussi l'inspiration, la beauté, la musique. Parcourant les vents, une âme d'artiste se laissait rafraîchir par ce vent, debout en haut de la mesa. Il n'était vêtu que d'un pagne, de dents et de crocs, comme nombre de ses ancêtres le furent. Dans sa main, à ses lèvres, il portait une ancienne flûte de pan. Celle-ci était gravée de trois symboles : Une plume d'hippogryphe, symbole du vent, du voyage.
Un sabot, symbole du voyage terrestre, de l'âme, de la conscience de sa race.
Le dernier un soleil, symbole de lumière et de chaleur, de vie. Celui-ci était croisé d'une pleine lune couturée de cratère. C'était les yeux de la Terre Mère, Mu'sha et An'she, faces opposées de la lumière du jour et de la nuit.
Une mélopée naissait des vents depuis des millénaires, et dans cette vallée les vents semblaient dire des mots. Le musicien shu'halo savait que sa musique, en sortant de la flûte de pan, avait le pouvoir de transcrire la beauté du monde élémentaire dans une langue universelle. Les soirs où il joua, les wyvernes chassèrent au plus près de lui, pour l'écouter, de manière indescriptible. Les harpies se terrèrent, évitant une musique qu'elles avaient sûrement connues, par un passé lointain où Aviana les protégeaient encore de ses ailes.
Cette mélodie, sortie des vents pour aller dans l'âme du shu'halo, résonnera longtemps entre les falaises des Milles Pointes, comprise des instinct, née des éléments. Par le futur, les shamans du peuple Tauren y verront un espoir.
On y trouvait aussi l'inspiration, la beauté, la musique. Parcourant les vents, une âme d'artiste se laissait rafraîchir par ce vent, debout en haut de la mesa. Il n'était vêtu que d'un pagne, de dents et de crocs, comme nombre de ses ancêtres le furent. Dans sa main, à ses lèvres, il portait une ancienne flûte de pan. Celle-ci était gravée de trois symboles : Une plume d'hippogryphe, symbole du vent, du voyage.
Un sabot, symbole du voyage terrestre, de l'âme, de la conscience de sa race.
Le dernier un soleil, symbole de lumière et de chaleur, de vie. Celui-ci était croisé d'une pleine lune couturée de cratère. C'était les yeux de la Terre Mère, Mu'sha et An'she, faces opposées de la lumière du jour et de la nuit.
Une mélopée naissait des vents depuis des millénaires, et dans cette vallée les vents semblaient dire des mots. Le musicien shu'halo savait que sa musique, en sortant de la flûte de pan, avait le pouvoir de transcrire la beauté du monde élémentaire dans une langue universelle. Les soirs où il joua, les wyvernes chassèrent au plus près de lui, pour l'écouter, de manière indescriptible. Les harpies se terrèrent, évitant une musique qu'elles avaient sûrement connues, par un passé lointain où Aviana les protégeaient encore de ses ailes.
Cette mélodie, sortie des vents pour aller dans l'âme du shu'halo, résonnera longtemps entre les falaises des Milles Pointes, comprise des instinct, née des éléments. Par le futur, les shamans du peuple Tauren y verront un espoir.
