Une lettre était dans la boîte-à-lettre. Rekhii la prit et la lut. La lettre était de Maraad. Etrange ! C’est la première fois qu’il lui écrivait, à elle. Il l’avait toujours parfaitement ignorée jusqu’alors. Il n’y avait que ces quelques mots : « J’aimerais vous voir. C’est urgent et cela vous fera grand plaisir. » Et la signature inimitable du redresseur de torts. Elle se mit en route pour le Norfendre sans attendre, laissant sa petite Shineï au Puits de Soleil où elle était en sécurité avec le redresseur de torts Moorba.
Donjon de la Bravoure. Rekhii monta jusqu’à Vurenn.
« Kronakaï Kristôr ! » Elle s’inclina respectueusement devant Vurenn.
« Je cherche Maraad, Frère.
- Maraad est à la Couronne de Glace, Sœur. Que lui voulez-vous ?
- Il m'a envoyé une missive, me demandant de venir le voir de toute urgence.
- Je pense que vous n'aurez pas trop de mal à le trouver. Il est sans doute avec l'état-major du Brise-ciel, dans les montagnes.
- Bien. Je vais donc m'y rendre. Merci Frère. Que la Lumière vous baigne !
- Soyez prudente et que les naaru vous protègent !
Le ciel est glacé. Elle se demandait comment son griffon pouvait bien supporter cela. Ses plumes blanches devaient avoir de très grandes vertus protectrices contre le froid. Il serait sage de s’en inspirer pour fabriquer des manteaux plus chauds que ce qu’elle portait. Elle atterrit en douceur sur la neige et descendit de son griffon blanc qui disparut presque instantanément vers les cieux. Elle s’inclina respectueusement devant Maraad qui la regardait venir en souriant.
« Kronakaï Kristôr ! Vous m'avez demandé, frère ?
- Kronakaï Kristôr Anachorète. Comment allez-vous ?
- Bien. J’espère que vous aussi ?
- Tout irait bien mieux s'il n'y avait ce froid qui cherche incessamment à nous transformer en glaçon. J'ai entendu parler de vos exploits dans l'Ile de Quel'danas...
- Nous avons vaincu le Trompeur, Frère. Une grande joie anime le cœur de notre peuple sur Azeroth... Et celui des autres peuples, aussi.
- Magnifique ! Le Prophète doit en être très heureux. Mais je suppose qu'il avait déjà prédit cette victoire. »
Rekhii hocha la tête en souriant et Maraad repris en lui tendant un curieux objet.
« Je vous ai demandé de venir pour cette chose... »
Il s’agissait de la garde endommagée et finement travaillée d’une épée brisée. Elle était faite dans un métal qui semblait très précieux. Même les forges naines n’en avaient sûrement jamais connues de telles. Rekhii l’observa et la prit dans ses mains avant de demander :
« Qu'est-ce donc ?
- La garde endommagée d'une lame très certainement peu ordinaire. Nous l'avons trouvée dans la citadelle lors de l'une de nos descentes de routine pour affaiblir la Fléau. Quelque chose me dit que c'est un objet de grande valeur et qui a appartenu autrefois aux elfes. Si mon intuition est bonne, elle serait un excellent gage d'amitié envers les sin'dorei si nous leur remettions. Qu'en pensez-vous ?
- J'ignore totalement ce qu'a pu être cette lame, mais si vous avez cette intuition, c'est que sans doute vrai. Il sera fait selon votre souhait, Frère Maraad.
- Donnez-là leur et nous verrons bien ce qu'ils en pensent. Tenez-moi informé de la suite qui sera donné à tout cela. Je suis enfin soulagé que nos relations avec le peuple elfique puissent changer de façon si positive. J'espère que cela continuera.
- Je l'espère aussi, frère. Il y a encore quelques réticences de certains de nôtres, mais le Prophète parvient bien à les calmer.
- Je suis certains que vous y êtes également pour quelque chose.
- D’une moindre mesure. Je ne fais que suivre les pas de mon maître. Je vais donc me retirer pour aller porter ce présent au sin'dorei, comme vous le souhaitez. Que les naarous vous bénissent, Maraad !
- La Lumière vous protège, Rekhii. Allez en paix !
Elle s’inclina à nouveau avec un profond respect devant Maraad et s’éloigna de quelques pas avant de lever le bras droit vers le ciel. Son griffon réapparut. Elle l’enfourcha et partit droit vers Dalaran afin de méditer sur tout cela.
Donjon de la Bravoure. Rekhii monta jusqu’à Vurenn.
« Kronakaï Kristôr ! » Elle s’inclina respectueusement devant Vurenn.
« Je cherche Maraad, Frère.
- Maraad est à la Couronne de Glace, Sœur. Que lui voulez-vous ?
- Il m'a envoyé une missive, me demandant de venir le voir de toute urgence.
- Je pense que vous n'aurez pas trop de mal à le trouver. Il est sans doute avec l'état-major du Brise-ciel, dans les montagnes.
- Bien. Je vais donc m'y rendre. Merci Frère. Que la Lumière vous baigne !
- Soyez prudente et que les naaru vous protègent !
Le ciel est glacé. Elle se demandait comment son griffon pouvait bien supporter cela. Ses plumes blanches devaient avoir de très grandes vertus protectrices contre le froid. Il serait sage de s’en inspirer pour fabriquer des manteaux plus chauds que ce qu’elle portait. Elle atterrit en douceur sur la neige et descendit de son griffon blanc qui disparut presque instantanément vers les cieux. Elle s’inclina respectueusement devant Maraad qui la regardait venir en souriant.
« Kronakaï Kristôr ! Vous m'avez demandé, frère ?
- Kronakaï Kristôr Anachorète. Comment allez-vous ?
- Bien. J’espère que vous aussi ?
- Tout irait bien mieux s'il n'y avait ce froid qui cherche incessamment à nous transformer en glaçon. J'ai entendu parler de vos exploits dans l'Ile de Quel'danas...
- Nous avons vaincu le Trompeur, Frère. Une grande joie anime le cœur de notre peuple sur Azeroth... Et celui des autres peuples, aussi.
- Magnifique ! Le Prophète doit en être très heureux. Mais je suppose qu'il avait déjà prédit cette victoire. »
Rekhii hocha la tête en souriant et Maraad repris en lui tendant un curieux objet.
« Je vous ai demandé de venir pour cette chose... »
Il s’agissait de la garde endommagée et finement travaillée d’une épée brisée. Elle était faite dans un métal qui semblait très précieux. Même les forges naines n’en avaient sûrement jamais connues de telles. Rekhii l’observa et la prit dans ses mains avant de demander :
« Qu'est-ce donc ?
- La garde endommagée d'une lame très certainement peu ordinaire. Nous l'avons trouvée dans la citadelle lors de l'une de nos descentes de routine pour affaiblir la Fléau. Quelque chose me dit que c'est un objet de grande valeur et qui a appartenu autrefois aux elfes. Si mon intuition est bonne, elle serait un excellent gage d'amitié envers les sin'dorei si nous leur remettions. Qu'en pensez-vous ?
- J'ignore totalement ce qu'a pu être cette lame, mais si vous avez cette intuition, c'est que sans doute vrai. Il sera fait selon votre souhait, Frère Maraad.
- Donnez-là leur et nous verrons bien ce qu'ils en pensent. Tenez-moi informé de la suite qui sera donné à tout cela. Je suis enfin soulagé que nos relations avec le peuple elfique puissent changer de façon si positive. J'espère que cela continuera.
- Je l'espère aussi, frère. Il y a encore quelques réticences de certains de nôtres, mais le Prophète parvient bien à les calmer.
- Je suis certains que vous y êtes également pour quelque chose.
- D’une moindre mesure. Je ne fais que suivre les pas de mon maître. Je vais donc me retirer pour aller porter ce présent au sin'dorei, comme vous le souhaitez. Que les naarous vous bénissent, Maraad !
- La Lumière vous protège, Rekhii. Allez en paix !
Elle s’inclina à nouveau avec un profond respect devant Maraad et s’éloigna de quelques pas avant de lever le bras droit vers le ciel. Son griffon réapparut. Elle l’enfourcha et partit droit vers Dalaran afin de méditer sur tout cela.
Dernière édition par milinda le Ven 13 Fév - 17:51, édité 1 fois