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    Souillée, humiliée, trompée, mal aimée ?

    Valek Bérille
    Valek Bérille


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    Date d'inscription : 02/09/2011
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    Souillée, humiliée, trompée, mal aimée ? Empty Souillée, humiliée, trompée, mal aimée ?

    Message par Valek Bérille Sam 16 Juin - 10:55

    Nicia pleurait. Bon elle pleure très souvent, mais là c'est vraiment grave.

    Elle faisait le vide dans tête, et repensait à tout ce qu'elle avait fait depuis qu'elle était venu squatter chez son frère Valek.
    Le début était très très mignon, elle avait rencontrée Célérion dans l'auberge et avait renversé son verre d'eau sur elle, sa maladresse lui faisait toujours défaut d'habitude, pour une fois ça changeait.
    Il avait accepté d'être son prof mais elle avait bien d'autres plans, qui serait des cours particuliers.... très particuliers.
    La première avait été un peu... esquivé par Célérion, qui était autrefois avec Roxane Sangdelune, une dame bizarre qu'est toute blanche. Mais bon, Nicia voulait pas entendre ça, elle aimait bien cette elfe.
    La nuit suivante, c'est Célérion qui était venu chez elle, enfin, chez son frère. Il disait avoir envie de la voir... Dès lors ce fut la mini-explosion de joie en elle, elle avait trouvée quelqu'un qui l'aimait, quelqu'un qui ne lui ferait jamais de mal, et qu'il lui dirait qu'elle est belle et intelligente jusqu'à la fin.

    D'un coup, elle pensa a Kaushalya, elle s'était presque sacrifiée pour elle lorsque l'écarlate l'avait capturée. Elle était prête à être échanger pour que Célérion ne soit pas triste et décide d'exterminer tout ce qui passe. Elle avait été sauver, de peu, par Marithe et Natalia et s'était retrouvé dans un désert, avec pleins d'insectes bizarres. Mais peu importe Kaushalya était sauve, c'est tout ce qui importait.

    Elle repensa à leur première dispute, elle était petite, mais c'était c'est qui fera germer la plus grosse. C'était quand Célérion s'occupait plus de Miyara que de elle, elle comprenait pas et pensait qu'il la tripotait, ou inversement, mais ça importait peu. Elle s'était réveillée dans son lit... Célérion dedans, elle ignora comment il était entrée et se cacha tout de suite les seins, parce qu'il avait plus le droit de les voir. Célérion tira sur la couette, et Nicia fût forcée d'accepter son pardon, en échange d'un truc : Pouvoir habiter avec lui, chose qu'elle n'obtiendra jamais étant donnée qu'il disait que c'était dangereux.

    Elle repensait au plus beau de leur relation, quand elle était venu squatter chez lui, et qu'elle était habillée comme une elfe. Elle pensait de plus en plus à devenir elfe, pour que Célérion n'ait pas de problèmes avec le fait qu'un noble se marie avec une humaine mi-paysan mi-mage.

    C'était maintenant un souvenir plus douloureux qui arriva. Mira.
    Elle s'était laissée approcher car elle avait plusieurs points communs avec elle, la magie et aimer changer de tête, sauf que Mira le faisait pour de vrai et ça l'avait intriguée. Elle s'était laissé toucher mais au bout d'un moment elle arrêta parce que y'avait Célérion qui allait pas aimer.
    Mira elle, non.
    Plusieurs fois, elle la controla pour pouvoir abuser d'elle, et satisfaire ces envies lubriques, le pire avait été aux Tarides, Nicia avait perdu les pédales et ne pensait qu'a ça, s'étant convaincu qu'elle n'était bonne qu'a ça. Célérion la sauva, a ce moment là, en lui rappelant qui elle était, et qu'elle devait se battre. Une fois encore elle avait du faire d'énormes efforts, et elle aimait encore plus Célérion qui se battait aussi pour elle.

    Jusqu’à cette soirée.
    Tout avait bien commencer, Marithe avait soigner Lulu' et Nicia et passait la soirée à câliner Marithe parce qu'elle voulait pas prendre le risque de faire du mal au bébé, alors autant faire ça avec une fille. La soirée était superbe jusqu'a ce qu'elle Marithe parle de punitions. De punitions qu'infligeait Célérion à ses servantes. Le coeur de Nicia se brisa en exactement quatorze morceau qui était ensuite écrasé par un méchant ogre.
    Nicia en avait assez et décida de jeter la bague de fiancaille et la parrure de diamant dans la tronche de cet elfe, qui avait jouer avec ses sentiments. Marithe lui confia qu'il était dans les Tarides et elle se téléporta à Theramore pour être là en première. Elle trouva Célérion à l'auberge, en train de discuter avec Manatheren le seigneur elfe.
    Elle tremblait sur place, jamais sa colère n'avait été a ce point élevé. Elle ne disait pas un mot mais seul son regard furieux et son poing serrant les cadeaux que Célérion lui avait offert suffisait à dire qu'elle était en colère. Il l'entraîna loin de l'auberge, et la dispute éclata violemment.

    Nicia déclara que Célérion l'avait bien prise pour une conne, affirmant qu'elle savait pour lui et ses servantes. A ce moment là, elle attendait de plates excuses, et un droit de passage à Lune d'Argent. A ce moment là Célérion lui répondit arrogamment, en lui disant qu'il l'avait bien fait.
    La rage emporta Nicia et elle lanca comme une catapulte la parrure de diamant et la bague de fiancaille sur Célérion, sur le torse et s'effondra en pleurs et en respiration saccadées.
    Célérion accusa à peine le choc des bijoux contre lui et vint la soutenir.
    Elle regardait Célérion avec ses grands yeux bleus. Ces yeux qui était d'habitude si beau à regarder, n'était plus qu'un tas de vaisseau pétés par la douleur, la tristesse et la haine. Elle incanta un javelot de glace mineur sur Célérion et courru, loin. Aussi loin qu'elle pouvait.

    Elle se fit rattrapper rapidement par Célérion, qu'elle gifla avec rapidité. Célérion l'encaissa puis la dispute reprit de plus belle. Chacun avait tord, Nicia le savait, mais c'était la façon dont il avait dit à Nicia qu'il l'avait trompé qui la choquait.
    Elle demanda à Célérion de la tuer. Elle ne servait à rien. Célérion refusa énergiquement, il l'aimait, après tout, elle le savait et l'aimait aussi, mais avait très mal au cœur. Elle lui dit qu'il ne verrait jamais son fils, que jamais il ne connaitra son sang. Célérion refusa à nouveau, il avait besoin d'elle surement.

    Marithe arriva, et ça s'envenima, et Célérion dit alors qu'il ferait n'importe quoi pour garder Nicia près de lui. Nicia demanda à Célérion de virer Marithe, de la faire partir, qu'elle ne soit plus jamais servantes des Pourpresang. Marithe était désemparé, tout lui tombait dessus. Elle était un peu désolée pour elle mais l'autre partie la regardait haineusement. Célérion invoqua une lame, pour couper un truc sans doutes, elle ne le saura jamais et alla près de la rive. Marithe essaye de parler un peu Nicia mais elle était fermée désormais. Elle ordonna à Marithe un dernier ordre : Protéger Célérion, l'empêcher de se tuer. Elle ne voulait qu'il meure, tout de même. Marithe se dépêcha et alla rejoindre Célérion pour l'empêcher de faire une bêtise.

    Après elle s'en souvint qu'elle était vite partie au sud, pour échapper à son désormais, ancien fiancé et avait passé la nuit dehors, sous un arbre, grelottante.
    Le matin elle s'était réveillé avec une douleur abominable dans la tête, et une tristesse encore plus infinie. Elle marcha.. Tout la matinée.. Ses jambes tremblaient à chaque pas et le soleil brulant lui frappait le dos cruellement. Un calvaire.

    Elle s'était refugiée dans Orneval. Enfin elle n'avait pas fait exprès mais c'était le seul coin sans soleil frappant cruellement. Elle suivit la rivière Fallaren puis se laissa tomber vers une petite clairière où elle s'effondra, épuisée.

    "Pourquoi je suis là ?.."
    Elle se sentait épiée mais elle s'en fichait. Si les sentinelles la tuaient, elle s'en fichait, ça lui rendrait service.
    "Venez... Tuez moi j'en peux plus..."
    Savatell
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    Souillée, humiliée, trompée, mal aimée ? Empty Re: Souillée, humiliée, trompée, mal aimée ?

    Message par Savatell Sam 16 Juin - 15:57

    Il avait souhaité le faire, oui. En finir, avec l'existence bancale qu'il avait menée depuis son retour à Quel'thalas. Son épée pointée contre son torse, dos à la mer, Marithe se tenait devant lui, elle répétait :" non ! " Avec elle, aucun moyen d'en terminer, mais la douleur intérieure était si vive, que peu lui importait. Kaushalya s'était enfermée à Dalaran, l'elfe qu'elle aime ne semble plus vouloir d'elle. Miyara s'est suicidée, dans ses bras. Maintenant, Nicia pense des choses... horribles, fausses. Elle n'a pas voulu entendre raison.

    Il ignore ce qu'a bien put dire Marithe pour que sa fiancée soit entrée dans une telle colère qu'il ne lui connaissait guère. Qu'avait-il fait à ses servantes ? Ce qu'on attendait de lui, en partie. Il s'était rarement montré trop dur, seulement avec Miyara, qui avait coutume d'être traitée sévèrement, ce que Célérion admettait trop peu. Cela dit, il avait souvent été affectueux... très affectueux. En lui il se demandait que si Nicia s'offrait des temps de satisfaction avec ses amies lorsqu'il n'est pas là...pourquoi se retiendrait-il de son côté ?

    Il expliqua tout cela à Nicia qui ne semblait vouloir rien entendre, elle avait déjà sa vision, et Célérion pouvait mieux débattre avec le vent. Se dire que c'était la fin avec Nicia lui brisait le coeur, mais il lui était insoutenable de se dire qu'il était le seul fautif dans leur relation, alors qu'il pensait le contraire. Sa raison l'abandonnait, tout autant que la force qui l'empêchait de plonger l'arme qu'il tenait dans son coeur. Mais finalement, était-ce du à la panique ou à l'incertitude ? L'arme dévia de sa trajectoire et s'enfonça dans son thorax, épargnant l'organe vital. Son corps lourd et écrasé sous tant de peine tomba à l'eau. Marithe n'était pas loin, la mort, elle, l'était donc. Il ne lui fallu pas grand chose pour ramener l'elfe à lui. L'heure des larmes s'écoula tristement. Le Soleil s'était couché loin derrière l'horizon.

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 0:29