L'homme en armure pourpre et noire était assis, une herbe ocre au coin des lèvres, le regard perdu dans les vastes plaines de la Marche de l'Ouest. A coté de lui, se reposait son vieil ami nain Mjöl, fumant le feuillargent dans sa pipe, faisant de petites volutes de fumée. L'air des champs avait une petite odeur amer, en cet après-midi finissant : le projet de mercenariat qui tenait tant au coeur de Gust était voué à l'échec, toutes les grandes puissances actuelles étant hostiles à son organisation, il avait toutes les armées à ses trousses, et personne ne voudrait lier un contrat avec lui ou ses hommes.
Il fallait se mettre au vert, dans les Fjords de Norfendre, pensait Mjöl. Pour cela, il leur fallait récupérer leurs économies. Le vieux nain avait amassé une somme colossale, qu'il avait caché dans un coffre, quelque part dans les carmines. Gust, lui, avait son argent en banque à Hurlevent, mieux valait oublier.
Après quelques jours de marhce, les deux compères arrivèrent à l'endroit où Mjöl avait caché son trésor, mais les deux mercenaires du Sable furent trop prompts à se diriger vers leur trésor, et dans leur précipitatations, ils éveillèrent la curiosité d'une patrouille des Carmines. Le sergent Cul-de-Chène n'eut pas de mal à reconnaitre le visage de Gust grey, malgré un portrait gauchement esquissé sur les pancartes dédiées aux avis de recherche...
Il fallait en finir avec cette ncavale, pensait il. Tant pis, il se présenterait au magistrat de la Comté du Lac, et il allait expliquer à qui voudrait l'entendre ses motivations, et son innocence dans toutes les accusations desquelles il fait l'objet. A son arrivée au village, le magistrat eu quelques crédits à sa version, c'est pourquoi dans le doute, il dépêcha une escortes d'une dizaine d'hommes pour accompagner Gust et Mjöl, pieds et poings ferrés, jusqu'en Hurlevent. Malgré ses fers, Gust restait convaincu que le Roi serait enclin à écouter son histoire, et remettre en doute ses accusations.
Mais il faut croire que le sort s'est toujours acharné sur ce pauvre homme, comme si une main divine lui en voulait personnellement. Alors que le soleil de midi jouait avec les feuilles dorées des carmines, le ciel s'assombit d'un coup, le chant des oiseaux laissa place à un silence de mort. Une nécropole que Gust connaissait que trop ien découpa l'horizon, et fini par tationner au dessus de leurs têtes. Ce fut finalement une personne que Gust n'aurait pas attendu qui s'avança vers eux. Ce qui restait d'une elfe de sang, qui répondait encore à son nom d'autrefois, Meiko.
Le Chevalier de la Mort n'eut aucun mal à maitriser les gardes et le sergent Cul-de-Chène. Sans l'ombre d'un remord, elle terrassa de son épée le vieux nain, qui s'effondra dans le fracas d'acier de son armure. Gust fut finalement le dernier à être défait. Faible mais vivant, il fut transporté à bord de la nécropole, qui s'évapora aussitot. Ce fut les dernières visions de Mjöl, avant que les ténèbres ne l'engloutissent.
Il fallait se mettre au vert, dans les Fjords de Norfendre, pensait Mjöl. Pour cela, il leur fallait récupérer leurs économies. Le vieux nain avait amassé une somme colossale, qu'il avait caché dans un coffre, quelque part dans les carmines. Gust, lui, avait son argent en banque à Hurlevent, mieux valait oublier.
Après quelques jours de marhce, les deux compères arrivèrent à l'endroit où Mjöl avait caché son trésor, mais les deux mercenaires du Sable furent trop prompts à se diriger vers leur trésor, et dans leur précipitatations, ils éveillèrent la curiosité d'une patrouille des Carmines. Le sergent Cul-de-Chène n'eut pas de mal à reconnaitre le visage de Gust grey, malgré un portrait gauchement esquissé sur les pancartes dédiées aux avis de recherche...
Il fallait en finir avec cette ncavale, pensait il. Tant pis, il se présenterait au magistrat de la Comté du Lac, et il allait expliquer à qui voudrait l'entendre ses motivations, et son innocence dans toutes les accusations desquelles il fait l'objet. A son arrivée au village, le magistrat eu quelques crédits à sa version, c'est pourquoi dans le doute, il dépêcha une escortes d'une dizaine d'hommes pour accompagner Gust et Mjöl, pieds et poings ferrés, jusqu'en Hurlevent. Malgré ses fers, Gust restait convaincu que le Roi serait enclin à écouter son histoire, et remettre en doute ses accusations.
Mais il faut croire que le sort s'est toujours acharné sur ce pauvre homme, comme si une main divine lui en voulait personnellement. Alors que le soleil de midi jouait avec les feuilles dorées des carmines, le ciel s'assombit d'un coup, le chant des oiseaux laissa place à un silence de mort. Une nécropole que Gust connaissait que trop ien découpa l'horizon, et fini par tationner au dessus de leurs têtes. Ce fut finalement une personne que Gust n'aurait pas attendu qui s'avança vers eux. Ce qui restait d'une elfe de sang, qui répondait encore à son nom d'autrefois, Meiko.
Le Chevalier de la Mort n'eut aucun mal à maitriser les gardes et le sergent Cul-de-Chène. Sans l'ombre d'un remord, elle terrassa de son épée le vieux nain, qui s'effondra dans le fracas d'acier de son armure. Gust fut finalement le dernier à être défait. Faible mais vivant, il fut transporté à bord de la nécropole, qui s'évapora aussitot. Ce fut les dernières visions de Mjöl, avant que les ténèbres ne l'engloutissent.